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Une reine vraisemblablement égarée [Pv Alexandra]

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Jeu 12 Avr - 1:43
Toutes les journées commencent plus ou moins à se ressembler. J’ai pris l’habitude de m’assoupir relativement tard dans la soirée et de me lever avant l’aube. J’ai toujours eu besoin de très peu de sommeil, cela varie selon mes besoins. Est-ce si surprenant quand on sait que je passe le clair de mon temps à aspirer l’énergie des autres, finalement ? Un avantage certain. Si je dors, c’est principalement pour permettre à ce qui le doit, comme mon cerveau, de se reposer. Sinon… je n’en aurais sans doutes pas besoin. De plus, que diraient ceux qui me suivent si j’utilisais une excuse aussi… ridicule, que des concepts raciaux pour me tirer de leurs entrainements matinaux ? Non. Ma présence est aussi requise qu’importante. Un bon chef doit être là pour gérer et encourager ses troupes. Même si c’est ce même chef qui en profite pour les martyriser un peu. Cette journée ne se sépare en rien des précédentes. J’ouvre les yeux bien avant l’aube, déjeune, m’entraine et pars pour le dojo. Depuis le temps… Le tout commence à prendre un peu forme, bien que nous soyons encore peu nombreux. Cela dit, une année est suffisante pour obtenir un noyau solide et robuste. Une année, c’est le plus dur de passé. Bientôt, les premiers novices deviendront ainés et ces ainés accompliront leurs tâches. Bientôt, la première réelle génération de combattants de Lex Ordinis sera opérationnelle. Après m’être vêtue comme à l’accoutumée, d’une longue jupe noire ainsi que de l’éternel bandeau de tissu recouvrant ma poitrine, je me rends donc sur mon lieu de travail. Si l’on peut l’appeler ainsi. Disons plutôt… ma seconde demeure.

Une fois sur place, peu après l’aube, je constate que tous sont à leur poste, dans le dojo même, prêts à s’entrainer. Quelques-uns s’entêtent à garder l’air pataud du réveil. Certains ne parviendront jamais à passer au dessus. Peu importe. La grande majorité l’a déjà perdu. Et je compte bien faire en sorte de réduire encore ce nombre. Me plaçant face à eux, ils me saluent et j’en fais de même, m’inclinant avec autant de respect qu’eux l’instant d’avant, avant de venir tirer silencieusement mon sabre. Tous ici savent ce que j’attends d’eux. Il est l’heure de les tester. De tester leur progression et surtout, leur cohésion. Deux s’avancent, puis bondissent, tirant leurs lames d’entrainement. La plupart sont triés en binômes. N’importe quel novice pourra constater ce fait. Deux personnes, c’est un nombre idéal. Plus attire l’attention et moins découvre le dos. Deux amis. Deux frères. Deux rivaux. Peu importe. Deux… c’est parfait. L’un d’eux s’arrète sur mon flanc droit pour porter un coup au niveau des côtes, de la pointe du bois tandis que l’autre tente de me couper le chemin dans mon dos. De là, je remarque déjà le second groupe avancer, d’un pas, prêts à intervenir. Démons, vampires, Anges…. Peu importe leur races. Je les connais et connait leur points forts. Chacun d’eux. Je les ai formés, je peux donc parfaitement anticiper leurs actions. Pourtant, je ne peux m’empêcher de sourire. Ils deviennent compétents. Rapides, vifs, forts et malins. Je n’ai aucune raison de me contenir. C’est lorsque l’on arrive au bout de sa formation qu’on comprend à quel point on à progressé. Pourtant, là ou nombre céderait à leur concéder la victoire une fois de temps en temps. Je sais que c’est une idiotie sans nom. Donnez-leur l’illusion, et la réalité les tuera.

L’entrainement, de là, dura près de deux heures. Bien sûr, cet aspect n’en fut pas le seul. Je leur ai suffisamment. Cela dit, contrairement à eux, je sors du dojo sans un bleu. S’en suit le petit déjeuner et la méditation. Puis… quartier libre pour ceux qui n’ont pas de tâches jusqu’au repas. Les tâches sont distribuées de façon précise et au vu de leurs nombre, peu ont quartier libre. Bien sûr, quartier libre est relatif. J’ai presque envie de dire que ce sont en réalité ces heures les plus importantes. S’ils flânent, nulles récompenses. Pas si ils ne font que flâner, en tout cas. Mais c’est leur droit. Jusqu’à ce que je m’en lasse, cependant. Je reste disponible pour continuer leur formation ou m’entrainer à leur guise. Chacun apprends comme il le souhaite et à son rythme. La rigueur est présente, mais sans leur mettre le couteau sous la gorge. Après tout, ce sont des indexés. Comme d’habitude, certaines têtes reviennent, me demandant de les accompagner dans leur apprentissage. J’accepte et les accompagne donc. Bibliothèque puis salle d’entrainement. Cela dit, c’est là ce qui était prévu. Aly, qui me servait même de majordome ici, vint couper ce rythme tandis que nous nous préparions à sortir de la dite bibliothèque. D’après elle, une visiteuse à ne pas refuser était présente. La Reine de Cœur en personne. Voilà une visite à laquelle je ne risquais pas de m’attendre. Logiques, mes élèves ne discutent pas, et je me rends donc jusqu’au salon de réception, non loin de mon bureau et ou, bien entendu, Aly avait eu le bon soin de l’accompagner. Avant d’entrer, cela dit, je pris soin de repousser Aly dans un coin  pour m’offrir un repas à même son cou. Aucun geste déplacé ou démesuré. Elle est sans doute la mieux placée pour connaître l’étendue de la faim qui ne cesse de me ronger. Elle s’est elle-même mise à mon service et ce genre de désagréments est…. Naturel.

Ainsi, elle entre en première après avoir pris soin de dissimuler les traces sur sa peau. Aly est petite, mais toute souriante. Blonde et particulièrement aimable, respectueuse, beaucoup la qualifieraient de « mignone » Ce qu’elle est. Elle ne manque en rien aux politesses, en tout instant. Elle s’incline donc sans doute pour l’énième fois face à la reine avant de m’introduire simplement. Pour ma part, je viens prendre place en face de l’invitée, là ou on l’à invitée à s’installer. La pièce est confortable et bien que la décoration y soit simple, plus lumineuse qu’on pourrait s’y attendre. La salle de réception se doit de bien recevoir, après tout. Quoi que je dis cela, mais j’ai mis un point d’honneur d’offrir un confort certain à tous mes résidents. D’un fin sourire, bien que d’une neutralité certaine, je prends soin de la saluer d’une mi courbette, dans ma mesure assise. Déjà beaucoup de la part d’une indexée. Peu sans doute de sa vision. Mais bien assez pour lui témoigner que la notion de respect ne m’est pas inconnue. L’invitée aura été servie par Aly dès qu’elle fut installée, sauf si elle aura demandé à m’attendre, ce qui ne serait pas forcément surprenant en fonction du temps qu’elle possède.

-Dame Nova. Reine de cœur. Voilà une visite à laquelle je ne m’attendais pas, je dois l’avouer. L’un des miens est-il parvenu à vous agacer d’une quelconque façon ?

Bien que la tournure se veuille un poil moqueur, il n’en est rien. Ce n’est pas un secret, je ne me mêle en rien des histoires des autres clans. C’est une règle pour nous autres nécromanciens et je n’ai pas fondé ce groupe pour m’en mêler d’une quelconque façon. Cette raison demeure donc la plus rationnelle me venant à l’esprit. Si c’est le cas, nul doute que je saurais punir le ou les impudents.

-Apporte du thé, Aly.

D’un geste simple, je finis donc par répondre à la jeune femme qui d’un simple sourire s’incline doucement. Bien sûr, si notre invitée prends une commande différente, elle prendra soin de lui amener ce qu’elle souhaite après s’être inclinée pour lui céder un « oui, Reine Nova » Alors que pour ma part, elle se contente de l’habituel « Tout de suite, Densetsu-Sama ».
En route, j’ai troqué le sabre d’entrainement contre ma propre lame, qui repose sur mon côté. J’ai aussi pris soin de récupérer mes propres parures, des pierres aux couleurs émeraude ornant dans de fins fils d’or mes cheveux. Ces mêmes fils ornant aussi mes mains. Une fine toison d’acier écailleux recouvrant mes épaules (Cd avatar). Mon regard demeure sur la reine me faisant face. Sans réelle chaleur, mais sans froideur particulière non plus. Comme j’aurais pu m’y attendre, il s’agit là d’une très belle femme. Le genre qui dans un temps de conquête, ferait sans l’ombre d’un doute une récompense de premier choix. Mais je ne suis sans doute pas là face à elle pour parler de sa belle bouille. Ni du reste, d’ailleurs. C’est cela dit sans me gêner que je me suis permis de la jauger silencieusement. De l’examiner. On ne mesure pas la présence d’une personne à son seul titre. Tout de moi, si ce n’est mon corps devenu naturellement exempt de toutes cicatrices, hurle mon appartenance guerrière et sans doute même ma prestance en tant que chef des lieux. Je me tiens droite, mais demeure habile et souple de mes mouvements. Vive. Autant dans mes gestes que dans mon regard. Un fin sourire finit par étirer mes lippes, alors que je reprends silencieusement. Peu de temps espaçant en vrai mes deux tirades.

-Pardonnez mon impolitesse. Je suis peu habituer à m’adresser à quelqu’un de votre rang. Bien que vous le sachiez sans doute, je me nomme Densetsu Ikari, Dirigeante de Lex Ordinis. Que puis-je faire pour vous ?

Conclus-je calmement. L’observant toujours, prenant même soin de ramener ma longue tresse sombre sur le côté, par dessus mon épaule pour qu'elle retombe le long de mes côtes. Je verrais bien, n’est-ce pas ? En attendant, Aly, qui n'avait pas à chercher le tout bien loin, apportait déjà un large plateau contenant toutes sortes de thés et de senteurs. Le tout visiblement d'une qualité irréprochable. Un plateau des plus raffinés, en somme. Outre l'assortiment, sucre et tasses. Elle s’éclipsa ensuite pour aller chercher de l'eau chaude.
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Jeu 26 Avr - 19:25
Une Reine vraisemblablement égarée...

Alors qu’aujourd’hui, tu n’avais rien à faire...Quelque chose te dérange, il s’agissait de Sébastien, même si tu refusais ses avances quelques chose te déranger..Oui il s’agissait de la Milice Lex Ordinis, il t’avait parler de cette Milice, de son envie de rejoindre mais il t’avait surtout parler de leur chef, est ce que c’est parce qu’il n’arrêtait pas de dire qu’elle était belle et tout, ou parce que tu ne voulais pas vraiment qu’il y aye donc...Après t’être préparer pour ressemble à une vrai Reine et pas une paysanne au réveil. Tu sortis de ton château.

Tranquillement tu pris la route vers la ville neutre, là où se trouvait le dojo de la Milice, tu voulais avoir une discussion avec leur chef qui s’appelait si tu t’en souvenais bien, Densetsu Ikari. Sur la route, tu soupire plusieurs fois en repensant à ta discussion avec Rhaine qui t’avait un peu énervé mais tu avais quand même réussi à ne pas le monter sur ton visage. Alors que tu étais toujours dans la calèche qui t’amena devant le dojo, tu la sentis s’arrêter avant que celui qui ne faisait bouger la “voiture” t'annonçait que tu étais arrivé.

Donc délicatement tu descendis de la calèche et tu avança tranquillement vers la porte avant qu’une femme ne vienne à ta rencontre pour te dire que la chef était occupé, tu lui demanda une audience auprès d’elle assez rapidement, Tu étais la Reine donc on ne devait pas refusé ta présence, alors la jeune femme t'amena donc dans une pièce assez lumineuse avant qu’elle ne parte vers une autre salle sûrement pour aller chercher Densetsu Ikari.

Quelques minute plus tard, une femme au cheveux long et noir entra dans la pièce, tu te lèva pour t’incliner devant elle avant d’entendre ta voix. Elle était vraisemblablement pas au courant de ton arrivé ici car elle te demanda si c’était l’un de ses hommes qui l’avait agacé. Tu te releva avec un sourire sur ton visage.

“Dame Densetsu, j’aurais peut-être dû vous prévenir que je venais aujourd’hui mais, je n’ai pas vraiment eu le temps malheureusement. Mais ne vous inquiétez pas, vos hommes ne m’ont pas agacé loin de là, je viens vous parler d’un ami, qui aimerait rejoindre votre Milice.”

Tu ne pus t’empêcher de la regarder de haut en bas ayant les mains dans le dos, elle ne pouvait pas voir que tu serrais tes points en te perdant dans tes pensées.

“Qu’est ce qu’il lui trouve ? Vraichement, je suis Reine et elle, elle est seulement chef d’une Milice…”

La voix d’Ikari, tu fis sortir de tes pensées alors qu’elle parlait à la jeune femme, elle lui demanda d’apporter du thé. Elle avança ensuite vers toi, tu pouvais à nouveau la regarder de haut en bas l’examinant silencieusement sans qu’elle ne puisse le deviner avant qu’elle ne reprenne la parole pour se présenter face à toi, tu la connaissais déjà mais tu ne pouvais t’empêcher de la laisser se présenter.

“Effectivement, je sais qui vous êtes Dame Densetsu. Comme je l’ai dit quelques minute auparavant, je viens pour vous parler d’un de mes amis qui souhaite vous rejoindre….”

Tu sourit calmement même si dans ta tête tu ne venais pas vraiment pour ça mais tu devais bien avoir une idée pour pouvoir la rencontrer et savoir ce que Sebastien lui trouver de plus que toi.

by Flocon sur Epicode


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Mer 2 Mai - 3:31
Je pris donc soin d’écouter les mots de la jeune femme me faisant face, d’analyser ses geste ses mimiques et bien sûr, le choix précis de ses mots, justement. Calmement, j’accueille le retour d’Aly qui remplit doucement ma tasse de thé, un thé noir, amer mais particulièrement goûtu. Mon favori, en fait. Je fonctionne comme ça en toutes choses. J’apprécie d’avoir beaucoup de choix, mais je me tourne habituellement souvent vers les choses que je préfère. D’expérience, je comprends que c’est parfaitement « humain ». Chose ironique, au vu de ce que je suis. Sa première tirade, donc, commence plutôt bien. Elle prend soin de présenter des excuses sommaires quant à ses manquements. Pas le temps ? Amusant. Je ne savais pas qu’il fallait beaucoup de temps pour envoyer un serviteur prévenir d’une arrivée,  même surprise. Prenant tout le soin à ramener ma tasse à mes lèvres, je prends doucement une fine gorgée du liquide chaud, avant de céder un fin soupir visiblement satisfait. Un soupir ? Oui, un soupir. Même si nous autres vampires n’avons pas besoin de respirer, j’estime qu’il est de la bienséance de ne pas nécessairement imposer ce genre d’aléas à nos interlocuteurs. Après tout… certains ont le cœur si fragile. Vous savez, l’expérience apporte beaucoup de choses et ce même si nous ne sommes pas habitués au contact et aux gens. De fait… je suis perplexe. Vient-elle déjà de m’observer comme on analyserait un cheval ou un chien ?

Quel est ce sentiment… De la colère ? De l’amertume ? Des odeurs particulières mais pourtant si proches. Croyez bien que la colère est un sentiment que je connais bien. Et que je respecte… quand je suis en mesure de le comprendre. Pourquoi m’en veut-elle ? Après tout, aucun de mes hommes ne l’a agacée. Le problème viens donc sans doutes de moi et de cet… « ami ». C’est en tout cas la déduction la plus rationnelle que je puisse faire. Dans un sourire bref, je me décide à m’amuser de cet… enfantillage. Après tout, pourquoi perdrais-je mon temps à analyser quelque chose d’inutile ? Autant entendre ce qu’elle à a dire… vraiment. Après tout, ça ne peux pas déjà être pire, pour une reine de Cœur.

Sa dernière tirade termine d’étirer mes lèvres dans un sourire malsain. Me prends-t-elle pour une idiote ? Croit-elle que je ne l’ai pas entendue ou comprise ? Et dire que j’ai pris soin de lui présenter les règles de bienséance dues à son rang. Une chance que je sois difficile à rassasier. Peut être finira t’elle par servir comme prise de choix, finalement. Et j’attends de pied ferme quiconque aura quelque chose à redire à la discipline. Oui… voilà le mot. La discipline. En possède t’elle déjà au moins une once ?  D’un signe de main, je lui intime de se détendre. Après tout… Nous ne sommes pas là pour nous battre, n’est-ce pas ? Le détail que j’ai négligé en entrant dans cette pièce, c’est que je sors d’entrainement. Je possède actuellement assez de puissance pour… Lui donner du fil à retordre, bien que ce soit léger et que je dissimule de beaucoup ma propre puissance. Si tant est qu’elle est là moindre expérience guerrière. Silencieusement… je consume une partie de l’une des âmes située dans mon sabre, dépassant cette fois sa propre puissance, en venant même, en fait, à l’écraser. Je demeure pourtant d’un calme plat. D’un calme morbide. Là, je laisse mon regard glisser sur elle. Je l’ai déjà fait, me direz-vous… mais non. Cette fois, je lui rends son regard. Celui d’un cheval blessé tout juste bon pour l’abattoir. Et je lui sourit, à nouveau, douce.

-Je ne sais ce que je vous ai fait pour que vous en oubliiez vos règles de bienséance, « Reine » mais vous êtes ici sous mon toit. Je vous demanderais donc de m’accorder le respect du à… mon rang, tout au plus. Si vous ne savez reconnaitre quand vous êtes inférieure.

Je marque une pause, reprenant calmement une gorgée de mon thé, avant de voir mon sourire se tordre dans un fin et discret rictus.

-Pour le reste, je ne sais dors et déjà pas qui je dois plaindre le plus entre vous et votre ami. Après tout, vous ne semblez pas être un cadeau pour lui, si vous vous présentez à moi de la sorte sans même qu’il ai le temps de venir me rencontrer. De fait… il ne doit pas l’être non plus, si il se voit devancé par crainte de ses possibles bêtises.

D’un geste, je chasse le tout, comme pour démontrer que finalement… je m’en moque un peu. Cela dit, ne parvenant pas à résister à la tentation, j’ajoute.

-Quoi que votre peuple se voit être un bon candidat aussi… Au vu de vos manières.

Mon ton claque, cette fois. Comme le fouet sorti face à l’esclave pour le mâter. Le tout, je le précise bien, sans perdre aucunement mon calme. D’un geste, je fais signe à Aly. Comme pour lui faire comprendre que j’aurais peut être besoin d’elle. Sans doutes pour raccompagner notre « Reine ».

-Vous désirez autre chose ? Si ce n’est pas le cas… Je vous remercie de votre visite. Je n’ai pas de temps à perdre en enfantillages.

Sur la fin, je ne la regarde même plus, me contentant de venir rallonger mon thé calmement. Même pas le temps de le finir. Quelle tristesse.
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Jeu 3 Mai - 19:43
Une Reine vraisemblablement égarée...
Tu étais assise alors dans le fauteuil en face d’Ikari avec toujours ton sourire sur le visage puis sa servante vient près de toi pour te servir du thé, calmement, tu refuses de boire quelque chose écoutant ce que la chef de la Milice. Doucement, tu te mordillas les lèvres quand elle se mit à parler des règles de bienséance que tu aurais oubliée.

“Excusez-moi, Dame Densetsu si je vous ai offensé... Ce n’était en rien mon attention.”

Tu étais resté sur le fauteuil voyant son sourire se tordre sur son visage comme si tu l’avais bien plus offensé que ça, mais ton attention n’était pas de venir à se battre entre elle et toi, mais malheureusement, elle avait interprété tes paroles dans un autre sens parce que la voilà qui parler de ton ami qui n’était d’autre que Sébastien. Tu ne pus t’empêcher de laisser un petit rire sortir de ta bouche posant ton regard sur elle.

“Voyons Dame Densetsu, si je suis venu à sa place, c’est par obligation de sa part. Pour tout vous dire, il me l’a demandé, car il a beaucoup de travail à sa bijouterie ”

Tu te relevas délicatement digne d’une reine ne la lâchant pas du regard, tu ne voulais point te battre avec elle surtout étant sous son toit, tu seras l’unique fautif de ce combat, alors doucement, tu t'approches d’elle sans trop être proche non plus.

“Veuillez encore m'excuser de ce désagrément Dame Densetsu, mais si vous voulez bien, nous pourrons discuter calmement de ce pourquoi je suis venu ici... À part, si vous voulez absolument que je rentre dans mon royaume ?”

Aucune expression était visible sur ton visage, aucun sentiment non plus ne pouvait se sentir, tu décides juste de te rasseoir calmement sur le fauteuil en face d’Ikari attendant alors sa réponse, si elle voulait que tu partes, tu partirais alors, mais si elle continue de te parler alors tu resteras.
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Ven 4 Mai - 21:35
Généralement, quand nous sommes en tord, il existe de façon de faire les choses convenablement. Soit on va jusqu’au bout de sa bêtise et on en assume pleinement les conséquences. Ce qui dans le cas présent aurait pu être particulièrement amusant… Soit on s’écrase totalement, sans témoigner de fierté mal placé. Ce à quoi je pourrais m’attendre d’une personne tirée du cœur. Sa première tirade semble tourner pour la seconde possibilité. Son petit rire, en revanche, penche vers la première. En somme, même cela, elle à visiblement du mal à le faire convenablement. Etrange petite chose que voilà. En ce qui me concerne, mon idée première est simple : J’ai faim. Je viens de me nourrir, je sais. Quoi que… juste assez pour caler un tout petit peu ma faim. Me nourrir convenablement aurait obligé Aly à tituber, voir ne plus pouvoir offrir son travail. Les obligations de « courtoisie » d’il y à quelques instant ont continué à creuser mon appétit de façon indéniable. C’est agaçant. J’aurais presque, sur le coup, souhaité qu’elle s’enfonce sur la seconde solution. Quitte à être là, cette rencontre aurait au moins pu nous êtres bénéfique à tous les deux. Je ne crois que moyennement à cette excuse. Voir très peu, pour être franche. Quelqu’un qui tiens une bijouterie à de l’argent. Qui à de l’argent à du temps. Assez pour venir voir ses interlocuteurs directement. Sauf si, peut être, son intérêt à leur égard est dérisoire. De fait, dois-je me sentir encore plus insultée ou personne ne sait réellement comment traiter son prochain dans cette ville ? Ah, oui, bien entendu, on envoie une Reine de cœur pour parler aux gens. C’est bien connu. Il faudra que je lui demande ses tarifs de coursière. Non pas pour l’engager, Aly s’y prendrait bien cent fois mieux. Non… juste… par curiosité, disons. Heureusement que je tente de faire respecter un peu d’ordre… sinon, ou en serons nous, demain ?

Je suis donc son mouvement du regard. Elle s’approche, comme pour essayer d’ajouter un peu de proximité. Une technique classique pour essayer de faire passer ce que l’on souhaite comme étant de franchise pure. Ah, la franchise. J’ai appris que se sentir obligé de la faire passer est une marque de fourberie. Bien entendu, je ne sous entends pas grand-chose, je pense que ma façon de penser et son message affilié est bien assez clair. Cœur part-il tellement queue de poisson ? Peut être est-ce ma propre méfiance, après, qui me pousse à le penser menteuse. Mais… Je ne pense pas me tromper. Ma foi. Au moins à t-elle la bonne foi de réitérer ses excuses dans une neutralité évitant tout sous entendus possibles. J’hoche donc paisiblement alors qu’elle se rassoit. Mon sourire reprenant une forme plus naturelle, calme. Le froid demeure dans mon regard, mais nul doute qu’elle ne le prendra pas personnellement, quiconque s’est un peu renseigné sur moi me connait pour l’être. Mes mots viennent donc finalement trancher dans le court silence s’étant instauré, mon regard toujours dans le sien.

-Ne vous en faites pas. Tant que les choses sont claires, je n’ai aucune raison de vous chasser avant de vous entendre.

Je soupire doucement, discrètement. Un soupir plus… général. Je vais vraiment finir par faire déplacer des esclaves dans une salle personnelle, dans le coin. Ça évitera que j’en vienne à recevoir quelqu’un dans cet état. Quoi qu’encore, je l’encaisse plus ou moins bien. Mais il lui faudra surveiller ses mots et son ton. Sans quoi, je n’hésiterai pas à me montrer moins patiente.

-Que puis-je donc faire pour vous, Reine ?

Mon ton est neutre. Ne transcrivant aucun respect, ni aucune insulte. Je m’adresse à elle par son « titre », rien de plus.
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Ven 4 Mai - 23:47
Une Reine vraisemblablement égarée...
Étant à nouveau sur le fauteuil, tu la voyais encore le regard plonger dans le tien, mais toujours aucune expression ni même sentiment étaient présent sur ton beau visage de Reine. Tu ne lâchais pas du regard comme elle ne le lâchait pas non plus avant qu’elle ne reprenne la parole, fermant lentement les yeux tout en hochant la tête comme pour dire que tu comprenais ce qu’elle te disait simplement.

Après un petit soupire se fit entendre quasiment au même moment que celui d’Ikari avant que tu n’ouvres à nouveau les yeux pour les poser à nouveau sur la cheffe de la milice d’Inferno. Tu te remis délicatement sur le fauteuil avant de croiser tes jambes entre elles. L’écoutant toujours, voilà qu’elle arrive à la question que tu voulais au début évité, mais malheureusement, elle est arrivée. Pleine de réponse, te traversa l’esprit, mais aucune d’elles ne devaient être prononcé sinon tu ne voulais pas que cela parte en combat.

“N’ayant pas vraiment entendu les exploit de votre Milice au sein du Royaume Coeur. Pouvez-vous m’en parler s’il vous plaît ?”

Un fin et doux sourire vient alors apparaître sur ton visage alors que ton regard balaya la pièce avant de revenir sur Ikari dont tu attendais fièrement la réponse que ne devrais pas tarder à arriver normalement. Tes jambes croisées, ainsi que tes doigts, tu étais prête à écouter tout ce qu’Ikari pourra te dire.

“ Oh, j’ai oublié... Pourriez-vous aussi me parler, de ce qu’il se passe aux seins de votre Milice ?”
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Sam 5 Mai - 18:42
Ainsi, la Reine venait pour un ami trop occupé. Je ne sais si je dois rire ou pleurer si cette version est exacte. Quiconque ne se déplace pas pour vérifier de lui-même si les choses en valent la peine ne mérite pas grand-chose. Et… une Reine à sans doute bien mieux à faire que de venir jouer les ragotteuses. Non. Elle est là pour son propre intérêt. Elle cherche soit à protéger quelqu’un, soit à se protéger des idées de ce quelqu’un. Cet ami manquerait de bon sens à utiliser une Reine comme un messager. Et elle manquerait de conscience à accepter. Quoi qu’en parlant de conscience… elle me semble tout simplement limitée. D’un geste de la main, preste mais fin, je chasse toutes ces pensées. Je sens bien qu’elle s’est reculée, et qu’elle essaie de garder le calme qu’elle aurait du posséder dès le début de notre rencontre. Autant essayer de récompenser ses efforts, aussi stupide que cela puisse sembler dans le cas présent. J’écoute donc ses questions, mon regard demeurant toujours dans le sien, calmement. Deux fois la même question ? Sur le coup, je penche un peu la tête avant de choisir de compter les mots dans leur définition brute. De fait, elle cherche à découvrir ce que nous sommes et ce que nous faisons. Peut être même de quelle façon. Cherches t’elle à faire la conversation ou à me focaliser sur autre chose que ses erreurs le temps de glisser la conversation sur son ami. D’un geste, je sirote doucement mon thé avant de reprendre la parole.

-Notre but au sein de Lex Ordinis est d’empêcher que le chaos prévale. Vous n’êtes pas sans savoir que rassembler des êtres ayant refusé les lois des clans n’est pas sans ouvrir la porte à un sacré foutoir. Ici, on instaure des règles simples dans le but d’empêcher l’autre de faire trop de grabuge. Bien sûr, nos règles ne s’appliquent qu’à nous, comme notre façon de voir. Tant que tout le monde respecte son voisin.

Je marque une pause, reprenant du thé, celui-ci rallongé à mesure qu’Aly me voit en vider la tasse peu à peu, sans que je n’aie besoin de dire quoi que ce soit. La jeune femme parfaitement habile et douée dans sa tâche et son rôle. Je reporte mon attention à la reine après avoir salué la servante d’un hochement bref

-Les journées sont donc simples. Entrainement régulier et horaires rigoureuses. Du matin au soir. Chaque membre est rétribué à hauteur de son implication et je veille personnellement à ce que leurs capacités et manières soient irréprochables.


Nouvelle pause. Reine ou pas, il faut m’inspirer un certain respect avec que je n’accepte de faire visiter les lieux plus en détail. De là, elle m’inspire beaucoup de choses, mais pas du respect. Elle devra donc se contenter de ces réponses.

-Vous n’avez pas besoin de détourner le sujet pour me questionner sur ce qui vous intéresse. Quel est donc cette histoire, avec cet ami dont vous voulez me parler ?

Cette fois. Je ne reprends pas la parole. Je ne l’aurai quittée des yeux que dans quelques instants bref, gardant un air neutre et sincère… Calme.
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Jeu 10 Mai - 5:19
Une Reine vraisemblablement égarée..
Toujours poser sur le fauteuil en face de la cheffe Densetsu, tu l’écoutais tranquillement parler regardant de temps à autre la jeune femme qui était non loin de nous, elle devait être sa servante, mais toi, tu ne faisais pas vraiment attention à cette servante, mais plus à ce qu’Ikari te racontait à propos de tes questions. Tu commençais à avoir soif, mais pas assez pour déranger la servant de Madame Densetsu donc tu te contentes de l’écouter jusqu’à ce qu’elle marque une pause pour boire son thé. Tu pouvais enfin dire quelque chose.

“Je comprends très bien, je vous félicite Dame Densetsu, de mener à bien votre milice.”

Juste après, elle reprit la parole donc tu te tais à nouveau et tu écoutes à nouveau sa voix. Elle était tout simplement en train de t’expliquer le fonctionnement de la milice. Mais voilà, qu'au moment où tu as voulu répondre, elle te stoppa dans ta course pour aller sur le pourquoi, tu étais réellement là... Tu regardas autour de toi avant d’avaler ta salive avant de prendre sur toi et de lui annoncer.

“Ma réelle visite n’était effectivement pas pour ça... Juste que... Mon ami dont je parle... Parle de vous H 24, mais pas en rapport avec le fait qu’il veut rentrer dans votre milice”

Tu soupiras un peu avant de baisser la tête vers tes jambes qui remit l’une à côté de l’autre avant de reprendre la parole lentement.

“Et... À vrai dire que cet ami et en quelque sorte mon petit ami..”

Oui, tu parlais de ta jalousie naissante dès que Sébastien parlé des femmes qu’il aurait rencontré et entre aperçu et la cheffe en faisait partie. Malgré que tu parler de ta jalousie en parlant d’autre chose, ta voix était calme et détendu.
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Lun 21 Mai - 17:10
D’un œil amusé, j’écoute sa réplique concernant une question qui finalement, ne l’intéressait en rien. Des félicitations, hm ? A ces mots, un fin sourire espiègle trahit ma pensée. Ma milice est menée d’une main résolue et demeure jusque là efficace. Bien sûr, il y à toujours quelques débordements à craindre… mais que voulez vous, si on ne lâche pas de bride aux enfants, ceux-ci prendront plaisir à en faire bien plus, plus tard, des bêtises. Après un court instant, j’incline légèrement la tête à ses mots, la remerciant ainsi de sa « sympathie » alors que d’une voix douce, je me contente de répondre.

-C’est souvent le résultat quand un chef sait diriger les siens.


Ainsi, elle pâlit. C’est donc bien un motif impur qui l’amène jusqu’à moi. Impur et idiot, je ne peux qu’en gager. Pourquoi une Ange viendrait-elle pâlir jusque dans l’antre ou de mon travail, après tout, sinon ? J’écoute ces mots avec un intérêt non feint. Après tout, elle m’aura fait mariner un moment avant de cracher le morceau, cette petite chose fébrile. Sur le coup, ses mots me laissèrent pantoise. Quoi, elle est simplement venue me dire qu’un ami à elle ne cessait de parler de moi ? Voyons, petite. Une belle femme, ça attire vue et paroles. Il n’y à pas grand-chose à en dire. Il en à toujours été ainsi. Moi-même ne peut qu’être consciente de ma valeur sur ce point alors…. Ça ne m’étonne pas vraiment qu’un homme puisse en dire autant. C’est sa seconde tirade qui finit d’arracher mon sourire, devenant moqueur, voir froid.

-Si vous vous présentez face à lui comme vous vous présentez face à moi… Je ne peux que comprendre son engouement pour une autre couche.

Mon ton est calme. Il ne se veut même pas insultant, non. Au contraire, elle pourra presque y lire une certaine… sympathie ? Pour qui, ça, maintenant… Je marque une pause, le temps d’inspirer lentement, puis je reprends, toujours calmement.

-L’envie, la jalousie et… la colère. Voilà trois sentiments qu’un ange ne peut porter bien longtemps, « Reine ». Vous devriez songer à vous reprendre ce sans quoi…. J’ignore comment votre « clan » prendra de voir leur reine corrompue par ses propres désirs.

Je ne peux trahir l’amusement dans mon ton et mon sourire. Comment ne pas être amusé, en même temps, d’une pareille situation ? Rien que pour avoir pu voir et entendre ça, je ne regrette en rien d’avoir accepté de lui laisser une chance. Cependant, d’un geste sobre, j’accepte de chasser le sujet et reprends calmement

- Rassurez-vous. Votre « ami » ne m’intéresse pas. Peu importe qui il est, sa position ou son rang. Disons que je préfère me délecter d’une toute autre sorte de friandise.

Comme pour appuyer mes mots, mon regard se ballade sur elle sans réelle gêne. Peut être même une pointe de provocation devenue naturelle.
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